Dans la zone du dispensaire de Kara-Kara à Zinder, qui l’a accueillie, elle a reçu sa ration de calories composée de pâte d’arachides avec du sucre et des vitamines…
Alima est une petite fille de 9 ans, du Niger, un des pays africains les plus pauvres. Situé dans la région subsaharienne, le Niger occupe la place la moins enviée des pays pauvres, la dernière…
A la misère chronique qui s’abat sur le pays depuis des années, se sont ajoutées ces dernières années de graves famines, pluies insuffisantes et invasion de criquets dévastateurs en 2005. Interminable est en plus la liste des maladies et des carences qui réduisent au minimum les possibilités de ce pays à vaincre la lutte contre la pauvreté. Choléra, typhus, hépatite, sida, malaria, paludisme ou une simple grippe et le manque d’eau potable sont des menaces mortelles qui planent sur Alima et sur des centaines de milliers de petits Nigériens.
Alima est contente. Dans la tente-école qui accueille sa classe – 98 élèves de troisième élémentaire, avec une seule maîtresse – on parle des droits des enfants.
Elle commence à comprendre, d’après ce que dit l’enseignante, que le document signé par les grands de la Terre en 1989 la concerne aussi, elle, petite Nigérienne, qui a grandi jusqu’il y a peu de temps avec un seul repas par jour à base d’eau et de mil…
Alima est heureuse. Dans le camp, la nouvelle s’est répandue que lorsque les fruits de la nouvelle récolte arriveront sur le marché, elle et sa famille pourront rentrer à la maison. Ils continueront à lutter pour leurs besoins les plus élémentaires (alimentation, santé, instruction,…) mais aussi à reprendre confiance en l’avenir.
En effet, en 1989, l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) adoptait la convention internationale des droits de l’enfant. Elle comporte 54 articles et insiste sur la nécessité d’accorder une protection spéciale à l’enfant. |